Oh toi! Voyageur de la nuit
Qui marche sans faire un bruit
Ni bruit de pas, ni bruit de camps
Passant comme le vent par le champs
Ou est ce que tu te dirige?
Sais tu ce que deviennent tes frères?
Chaque jours et nuit dans nos prières
Chaque soir de lune dans nos lettres
Nous demandons avec force leur retour
Tel des prisonniers dans leur haute tour
Leurs femmes et leurs enfants les attendent
Et chaque soir au loin ils regardent
Vers l'horizon les contrées lointaines
Fils de la terre, fils du soleil
Écoute de tes ancêtres leurs conseils
Le singe se cache quand tremble la terre
La poule mange le vers téméraire
L'endroit ou tu vas est bien plus pire
Que tous les gens et choses que tu veux fuir
Par delà les conflits, par delà les litiges
Par delà les guerres et les génocides
Par delà les meurtres et les suicides
Ce n'est que sur la terre de tes pères
Que la paix et le bonheur comme tes pères
Tu trouveras avec tes sœurs et tes frères
le message de ce poeme etant tres claire, je ne peux le que confirmer : le bonheur se trouve uniquement chez soi. L'on me repète toujours, la vie est une piece de théatre. Peut importe si tu sembles etre aimé , appriécié de ces personnes chez qui tu te rends. Au fond tu es et resteras toujours l'étranger, celui qui vient d'ailleurs.
RépondreSupprimerIl est vrai que la plénitude du bonheur ne peut être atteinte que si l'on est chez soi. Cependant, n'oublions pas que nous devons aller chercher chez les autres ce qu'il y a de bon afin d'être, nous aussi, heureux.
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