23/10/2009

Crépuscule ... aube d’un ADIEU



L’aube n’est plus qu’un souvenir
Souvenir d’une jeunesse passée
Passée comme ces instants de joie
Joie qui réchauffe mon âme
Âme tourmentée par les prémices
Prémices d’instant manqués ou saisis
Saisis pour se rappeler notre passé

De ma vigueur ne reste plus
Rien de tangible, juste de la substance
Juste des sensations qui ont marquées
La vie d’un être abattu et battant
Toujours poursuivi par l’ombre
De sa faiblesse immense
Que lâche ce triste sort

Au-dessus des traverses s’entend
Le désespoir profond du déchus
Celui qui le plus redoute
La mort dans l’âme
Le temps qui s’effrite
Avec les mouvements lents
De l’univers jamais statique

Elle tourne toujours
La roue du destin
Impitoyable et incorrigible commère
Sans faille s’agite
Car le destin de l’Homme est clair
Miles peines et souffrances subies
Pourtant une volonté sans égale

Une main rouge sang
Un sang bleu écarlate
Des yeux noirs luisants
Toutes ces illusions notoires
Fruits vils de notre imagination
Qui nous voilent la face
Et nous efface de nous même

A la surface cachée
Des troubles, des peurs
Des excuses, de l’envie
De l’amour, de ma haine
Ce méli-mélo quotidien
Parfois présent
S’affole déjà car le jour s’éteint



Au crépuscule l’espoir s’installe
Une lumière luit dans les ténèbres
Pour ces âmes égarées mais
Si nos chemins se séparent
Le grand vide qui s’immisce
Très rapidement, dissipe ces mots
Tant cherchés pour dire … ADIEU …



« Prolonger des adieux ne vaut jamais grand-chose ; ce n'est pas la présence que l'on prolonge, mais le départ. »
Bibesco


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