Le temps est passé tel un ouragan de feu
Détériorant entièrement tout peu à peu
Les feuilles ont jauni et sont tombées au feu
Que les hommes avaient allumé depuis peu
Malheurs et bonheurs en chaine s’en sont suivis
Revenant sans cesse comme à l’infini
Grignotant, semblables à des vers, en parti
L’écoulement lent, long et progressif d’une vie
Beaucoup de rides ont altéré peu à peu
La fermeté de ce visage majestueux
Qui brillait, animé par grand nombre de feux
Ceux de l’amour, du courage, du prestigieux
Compagnons d’armes, jeunes et très vieux amis
D’Afrique, d’Amérique ou d’Océanie
Chapeaux de terre ou de misère garnis
Seul reste de notre jeunesse la nostalgie
De bien nombreux instants de vie
Le temps est passé tel un une tornade de feu
Emportant avec lui ces beaux lieux
Qui recèlent l’histoire de ce monde bleu
Marqué par toute une génération de vieux
Les mémoires de la tour Eiffel à paris
Et celles de la tour de pise en Italie
Par nos arrières petits enfants seront omises
Car le temps sans pitié sera passé pardi
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